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Quelques fonctionnalités utiles sur Audacity

  • L'équipe de Hent Telenn Breizh
  • 29 déc. 2017
  • 3 min de lecture

Il y a quelques temps, j’ai publié un article sur la différence qu’il y a entre les séquenceurs professionnels et Audacity. On sait que ce logiciel n’offre pas assez de fonctionnalités pour être utilisé comme logiciel principal dans un home studio. Cependant, pour un traitement léger et simple, utiliser ce logiciel peut s’avérer tout a fait avouable, et même judicieux.

  1. Normalisation. C’est sans doute l’une des fonctionnalités les plus utiles d’Audacity, et c’est pour celle-là que l’utilise la grande majorité des utilisateurs lambda. Qu’est-ce que la normalisation ? C’est l’amplification toute simple de la forme d’ondes, du maximum techniquement admissible avant d’atteindre la limite de la saturation. C’est très pratique quand il s’agit de rendre audible des enregistrements réalisés sur enregistreur nomade, qui seraient autrement trop faibles pour être écoutés confortablement (note : on peut aussi normaliser sur les séquenceurs). Comment faire ? Sélectionnez votre zone à normaliser, cliquez sur « Effets » > « Amplification ». S’ouvre alors l’interface d’amplification. Par défaut, elle est réglée automatiquement sur l’amplification maximum, donc pas besoin de modifier les réglages (sauf, bien sûr si vous ne cherchez pas à normaliser mais seulement à

amplifier).

  1. Découpage d’un fichier sonore. Cette fonction, également, est très pratique. Tout simplement, sélectionnez la partie que vous souhaitez isoler, puis exportez-la sous le nom que vous voulez. Pour ce faire, cliquez sur « Fichier » > « Exporter ». Vous trouverez alors l’interface d’exportation, où vous pourrez choisir le dossier de destination, le nom ainsi que le format de votre export. Personnellement, je vous conseille d’exporter toujours en WAV, pour des raisons de qualité que je détaillerai dans un prochain article, et aussi par ce que l’export en MP3 des logiciels de son est assez hasardeux. Je préfère utiliser un convertisseur (Freemake Vidéo Converter, ou mieux, Freemake Audio Converter, logiciels gratuits téléchargeables sur le net). Attention, toutefois : même en WAV, vous n’êtes pas à l’abris d’un mauvais enregistrement numérique : ayez toujours le réflexe d’ouvrir dans votre logiciel le son que vous venez d’exporter, pour vérifier visuellement sa forme d’ondes. Si un grand pic est apparu, vous n’avez plus qu’à recommencer votre export.

  2. Vérification des fichiers exportés. Cette fonction est moins intuitive que les deux précédentes mais depuis que je suis passé sur Reaper, c’est peut-être la seule utilisation que j’ai d’Audacity. Comme je le disais plus haut, l’exportation peut parfois être hasardeuse, même avec un logiciel de très bonne qualité comme Reaper (en fait, le problème vient souvent du disque dur), et des craquements peuvent y apparaître. Le problème est que Reaper ne reconnaît pas toujours ces craquements, ou plutôt, il ne les représente pas toujours sur sa forme d’onde. Audacity, au contraire, du fait même de sa simplicité, reproduit très fidèlement la forme d’onde du fichier ouvert. D’où ce jonglage entre les deux logiciels.

  3. Changer la hauteur d’un son. Audacity possède une fonction assez performante pour modifier la hauteur d’un son sans passer par le sample. Pour cela, cliquez sur « Effet », puis « Changer la hauteur ». S’ouvre l’interface de changement de la hauteur, qui vous propose de changer la hauteur vers le haute ou vers le bas, par notes, par demi-ton, ou encore, par pourcentage de modification. Idéal, donc, pour effectuer des réglages très fins. Attention, toutefois : Audacity reste Audacity ! Je veux dire par là que même si l’interface est très précise, n’oubliez pas que le fonctionnement d’Audacity est destructeur : il modifie directement le fichier que vous traitez, au lieu de le garder intact et de se contenter d’y appliquer des filtres comme tout bon séquenceur qui se respecte. Dans la pratique, cela veut dire que si vous ne parvenez pas au résultat du premier coup (ce qui est probable car en général tout se fait par tâtonnement dans le monde de l’audio), vous devez mémoriser vos réglages, les corriger mentalement, et revenir en arrière avant de lancer une nouvelle tentative. Faute de quoi, vous allez rapidement détériorer la qualité de votre fichier !

Voici les principales utilités d’Audacity. Ou plus exactement, les utilités que je lui ai trouvées quand je débutais et plus tard, une fois passé sur Reaper. Et vous ? Vous arrive t-il de jongler ainsi entre deux logiciel ? Ou bien quelle utilisation anticonformiste faites-vous d’Audacity ? N’hésitez pas à me le dire dans un commentaire : j’adore les techniques inusitées.

Bien à vous,

Jean


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