Fonctionnalités de base de Reaper (1/2).

Dans cet article, nous allons voir les fonctionnalités de base du logiciel Reaper, et comment les utiliser.

Pourquoi Reaper ?

J’ai développé dans l’article sur les séquenceurs et Audacity le fonctionnement des séquenceur et l’intérêt qu’il y a à utiliser ces logiciels plutôt que le très répandu Audacity. Toutefois, il y a une chose que l’on ne peut enlever à ce logiciel : sa gratuité. En effet, dans un contexte de home studio, au budget limité par définition, le moindre euro économisé peut valoir de l’or, ce qui rend l’orientation vers du matériel gratuit extrêmement tentante. Or, la plupart des séquenceurs sont assez onéreux, et protégés des cracks (téléchargement illégal) d’une façon très dissuasive !

Mais il y a une exception : Reaper. Ce séquenceur peu connu a tout des logiciels professionnels à 500 € : la puissance, l’ergonomie, les fonctionnalités… Mais il est gratuit !

Passons au vif du sujet.

Ajout d’un objet sonore :

Commencez par ouvrir votre logiciel. Cliquez sur « insérer » > « Fichier Média ». S’affichera alors une fenêtre de navigation où vous n’aurez plus qu’à choisir le fichier sonore à ajouter.

Variante : ouvrez simplement le dossier où se trouve votre fichier sonore, puis faites glisser celui-ci dans Reaper.

Variante 2 : avant de lancer Reaper, faites un clic droit sur votre fichier audio, et sélectionner « ouvrir avec », puis sélectionnez Reaper parmi les logiciels proposés. Reaper se lancera en ouvrant le fichier que vous aurez choisi.

Création d’une nouvelle piste :

Double-cliquez sur l’espace prévu pour l’emplacement des pistes (sous la palette d’outils). Une piste apparaîtra pour chaque double-clic.

Lecture :

Placez votre curseur à l’endroit d’où vous voulez commencer votre lecture, puis cliquez sur Play, ou encore, appuyez sur la touche « espace » pour le lancer, « espace » de nouveau pour l’arrêter.

Attention, il y a une astuce : Reaper différencie le curseur de lecture et le curseur statique. Dans la pratique, cela veut dire que, une fois la lecture lancée, Reaper suit le curseur de lecture, c’est-à-dire que si la lecture l’amène à sortir de l’écran, l’affichage de celui-ci se décale pour le garder visible. Mais, et c’est ici que les choses se corsent, si vous cliquez de nouveau sur l’objet, vous déplacez le curseur statique à l’endroit du clic, et c’est désormais celui-ci que Reaper suivra, même si la lecture continue. Si, au contraire, vous cliquez hors de l’objet, vous déplacez le curseur de départ, mais vous relancez également la lecture à partir de ce nouveau point, ce qui fait que c’est toujours le curseur de lecture qui est suivi par Reaper. Ce fonctionnement semble un peu complexe expliqué ainsi, mais dans la pratique, c’est très intuitif, et fluidifie énormément l’utilisation du logiciel. C’est l’une des fonctionnalités qui rend Reaper si ergonomique.

Ajustement du volume d’une piste :

Utilisez les faders qui se trouvent sur la base de chaque piste. Assez inexplicablement, Reaper n’a pas la fonctionnalité (pourtant très basique) de pouvoir entrer manuellement la valeur exacte que l’on souhaite attribuer aux faders principaux. Heureusement, on peut contourner ce bizarre défaut en utilisant le CTRL + flèche haut ou flèche bas pour régler à 0,05 db près la ou les pistes sélectionnées, ce qui offre en fin de compte une précision suffisante. Pour sélectionner une piste, cliquez dessus (une piste sélectionnée passe du gris au blanc) ; pour en sélectionner plusieurs, maintenez la touche CTRL enfoncée pendant que vous sélectionnez les pistes une par une.

Vous avez ici les principales fonctionnalités de Reaper. Je compte dévoiler dans un prochain article d’autres fonctionnalités plus avancées, notamment l’ajustement du volume d’un objet sonore (et non d’une piste), l’ajout d’effets, et bien d’autres encore. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser dans un commentaire, je me ferai un plaisir d’y répondre dans un prochain article !

Bien à vous,

Jean