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Fonctionnalités de base de Reaper (2)

  • L'équipe de Hent Telenn Breizh
  • 30 nov. 2017
  • 5 min de lecture

Après les fonctionnalités les plus accessibles que nous avons vu dans l’article précédent, voici maintenant quelques fonctionnalités un peu plus poussées.

1) Ajustement du volume d’un objet seul :

Double-cliquez sur l’objet que vous voulez traiter. S’affiche alors l’interface des propriétés de l’objet. Parmi les nombreux réglages proposés (ajustement de la vitesse de lecture, de la hauteur, etc.), se trouvent les réglages de panoramique et de volume. Ces réglages n’influent que sur le ou les objets sélectionnés. A noter, aussi, qu’à côté du fader se trouve un bouton « Normaliser », fonction qui consiste à augmenter le volume d’un objet à son strict maximum sans pour autant saturer : c’est beaucoup plus pratique et rapide que d’ajuster le volume manuellement (c’est un peu l’équivalent de la fonction « Amplification » dans Audacity).

Variante : la fonction suivante ne permet pas d’augmenter le volume de l’objet, mais permet uniquement de le réduire. Elle est surtout utile quand l’objet a déjà été normalisé et qu’il s’agit d’équilibrer le niveau de deux objets à la pression sonore différente : si vous survolez avec le pointeur de la souris le bord supérieur de l’objet, votre pointeur va se transformer en une double flèche verticale. En faisant glisser cette flèche vers le bas, vous réduisez le volume de l’objet sélectionné. Je vous rassure, c’est beaucoup plus simple à faire qu’à expliquer !

2) Ajout d’un effet

Il existe plusieurs façons d’ajouter des effets sur Reaper. La plus intuitive consiste à cliquer sur l’icône « FX » (effets) de la piste. S’ouvre alors l’interface de gestion des FX de la piste, à partir de laquelle vous pouvez, via le bouton « Ajouter » ajouter autant d’FX que vous voulez, ainsi que modifier leur ordre à l’envie.

Variante : augmentez la taille de votre mixeur jusqu’à voir apparaître des cases vides au-dessus de chaque piste. Ces cases vides sont dévolues, pour celles du bas, au routage (ne vous en occupez pas pour l’instant), et pour celles du haut, aux effets. Cliquez sur l’une de ces cases, et vous accèderez directement à l’interface de choix des FX, sans avoir à passer par l’interface de gestion. A l’usage, je préfère cette deuxième technique, qui est plus ergonomique.

Vous pouvez également copier un effet d’une piste à l’autre, simplement en le faisant glisser vers la piste que vous voulez traiter. Attention, toutefois : un effet copié est indépendant de son modèle. Ce qui veut dire que si vous avez besoin d’un effet identique sur plusieurs pistes, et que vous vous apercevez que vous vous êtes légèrement trompé dans votre réglage après avoir distribué les FX, vous devrez modifier manuellement tous les effets que vous avez appliqué, même si tous proviennent du même modèle. Le plus simple est de tous les supprimer, de corriger ce qui doit l’être sur le modèle et de recommencer la distribution.

A noter que sur Reaper le nombre d’effet par piste n’est pas limité, contrairement à d’autres logiciels (Cubase, par exemple), tout comme pour le nombre de routages, ce qui est assez pratique.

3) Ajout d’un marqueur :

Le plus simple pour ajouter un marqueur est d’utiliser le raccourcis clavier (le plus souvent, il est sur « M »). Le marqueur apparaîtra au curseur actif, c’est-à-dire au curseur d’édition si vous êtes à l’arrêt, à l’emplacement du curseur de lecture à la seconde exacte où vous appuyez sur la touche si vous êtes en cours de lecture. Pour plus de détails concernant le comportement du curseur de Reaper, reportez vous à l’article précédent sur les fonctionnalités de base de Reaper, au chapitre « Lecture ».

4) Scinder un objet :

Il existe deux façons principales de scinder un objet sur Reaper : la scission au curseur, et la scission à la sélection temporelle.

La scission au curseur scinde l’objet au curseur actif (exactement comme l’ajout du marqueur). Pour cela, cliquez sur « Objet » > « Scinder les objets au curseur », ou bien encore, utilisez le raccourci au clavier « S ». A noter que si un objet est sélectionné c’est lui qui sera scindé, tandis que si aucun n’est sélectionné, tous les objets seront scindés au curseur.

La scission à la sélection temporelle scinde l’objet de part et d’autre de la sélection temporelle. Le principe, à part cela, est exactement le même.

5) Réparer des objets scindés

Il est à noter que Reaper génère des fondus automatiques à chaque extrémité des objets. Ce qui fait que lorsque vous scindez un objet, vous créez également des fondus qui créent une légère saute de volume que vous pouvez entendre quand la lecture passe sur votre scission. Ce problème est rarement gênant, car en général les objets ne sont pas scindés pour laisser ensuite leurs deux moitiés juste à côté l’une de l’autre, mais parfois il peut arriver de scinder un objet par erreur : dans ce cas, effectivement, les deux moitiés de l’objet scindé sont destinées à rester l’une à côté de l’autre et cette saute de volume peut alors devenir gênante.

Pour ceux qui sont à l’aise avec les logiciels, la solution la plus simple consiste à désactiver cette fonction de fondu automatique. Pour les autres, il existe une fonctionnalité extrêmement pratique : la réparation. Cette fonction consiste tout simplement à supprimer la scission

! Pour cela, sélectionnez les deux moitiés de l’objet que vous avez scindé, puis cliquez sur « Objet » > « Réparer les objets scindés ».

Il existe enfin une solution de compromis si l’on souhaite garder la fonction du fondu automatique, garder les deux moitiés scindées l’une à côté de l’autre, sans pour autant avoir cette fameuse saute de volume : c’est tout simplement de reconstituer légèrement chaque moitié de façon à ce qu’elles se superposent légèrement : cela crée de façon automatique un fondu en croix (cross fade) qui absorbe totalement la saute de volume.

Je pense avoir dévoilé les fonctionnalités les plus couramment utilisées de Reaper : en jonglant avec ces quelques outils très simples, vous parviendrez déjà à des résultats très intéressant. A noter, également, que je ne vous ai donné ici que les marches à suivre (raccourci au clavier, etc.) pour la version de Reaper par défaut. En effet, Reaper est un logiciel extrêmement adaptable, polymorphe, plastique, je dirais presque liquide ! C’est-à-dire que vous pouvez modifier à l’envie les raccourcis au clavier, le contenu de vos menus principaux, vos barres d’outils, etc, etc. Je compte publier prochainement un nouvel article sur les bases de la personnalisation de Reaper.

Un mot pour terminer : si vous avez des questions sur des fonctionnalités qui n’ont pas été exposées dans cet article, n’hésitez surtout pas à les poser dans un commentaire. Je me ferai un plaisir d’y répondre dans un prochain article.

Bien à vous,

Jean


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